ÊTRE VICTIME
LA FEMME QUI NE S'IDENTIFIE PAS COMME UNE VICTIME
C'est le cas par exemple de la femme qui se fait rabrouer, molester depuis des années. Elle a vu sa mère, sa grand-mère subir le même sort. Pour elle, c'est une situation connue. Ce n'est pas marrant. mais « Ce n’est pas le mauvais gars, c'est surtout quand il a trop bu qu’il est violent ; autrement il est gentil ». Elle perçoit sa situation de femme battue comme un simple conflit de couple, habituel. Elle n'a pas d'autonomie financière mais sa mère n’en avait pas non plus. Ses voisins s'inquiètent de la voir maltraitée, elle non !
LA FEMME QUI REFUSE D'EN PARLER
La femme qui par pudeur refuse d'en parler à l'extérieur mais qui sait qu’elle est victime. Car elle souhaite préserver l'unité de la famille. C''est ce que les femmes ont expérimenté jusque dans les années 70 en France où il n'y avait pas de pénétration de l'espace public dans l'espace privé de la famille. Il a fallu attendre la poussée des mouvements féministes pour que la situation évolue. Les victimes issues de l'immigration, mal informées sur leurs droits, sont souvent dans cette situation.
LA FEMME QUI NE VEUT PAS CRÉER DE SOUCIS
La femme qui ne veut pas créer de soucis à sa famille d'origine. Elle a honte et culpabilise de ne pas avoir réussi « une famille harmonieuse » comme celle de ses parents, de ses frères et sœurs. Elle s’isole, se tait. Elle garde juste une façade sociale. Elle se dit que « cela s'arrangera » avec le temps.
LA FEMME QUI A PEUR DE SON COMPAGNON
La femme qui a peur que son compagnon mette ses menaces de mort à exécution si elle parle. Elle est en mode survie chaque jour. Elle se sent épiée, traquée et ne voit pas comment sortir du tunnel d'angoisse qui la ronge. Elle ne participe à aucune activité dans la commune ; elle sort peu de chez elle. Ses trajets se limitent à accompagner ses enfants à l'école, à aller à son travail.
Avant d’agir, prenez le temps de répondre à ce questionnaire et faites le point sur votre situation actuelle et votre histoire familiale.
En 2019, 213 000 femmes, âgées de 18 à 75 ans ont été victimes de violences physiques et/ou sexuelles commises par leur conjoint ou ex-conjoint, au cours de l’année.
Avant d’agir, prenez le temps de répondre à ce questionnaire et faites le point sur votre situation actuelle et votre histoire familiale.
Ne restez pas seul.e !
Brisez le silcence au 3919.
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STOP VIOLENCE
Référence : STOP Violence
CLSPD de Tonnerre (89) Comité V.I.F 2012