QUI PEUT M'AIDER ?
- L’ÉRRÉ (Élu.e Rural.e Relais de l’Égalité) : dans mon village ou ma ville (moins de 3500 habitan-e-s), au sein du Conseil municipal un-e élu-e a été désigné-e pour se former, s’informer et être le relais entre vous et les ressources de votre territoire. Renseignez-vous en mairie.
- L’UTS (Unité Territoriale de Solidarité ou Conseil Départemental) : C’est Protection et soutien de l’enfance, des familles ; protection contre les violences intra familiales, le harcèlement, les abus en tous genres, aide au logement ; vous y trouvez des professionnel-le-s du travail social formé-e-s et informé-e-s sur tous ces sujets.
- CCAS (Centre Communal d’Action Sociale) : Situé en général en mairie, cette structure met en œuvre les solidarités et organise l’aide sociale au profit des habitant-e-s de la commune -aide alimentaire, hébergement d’urgence, aide financière, aide administrative.
- Gendarmerie ou Commissariat : Grâce au 17, des agent-e-s interviennent à votre domicile. Pour déposer plainte, nous vous conseillons de venir accompagnée d’un parent, d’une amie ou d’un-e avocat-e. Vous en avez le droit. Dans chaque gendarmerie, un-e gendarme est formé-e aux violences intra familiales. Demandez la-le rencontrer.
- Association d’aide aux victimes : Association départementale, dont les permanences des juristes sont affichées dans les mairies. Gratuité, confidentialité, permanences téléphoniques permettent des consultations préventives (connaitre ses droits, ses obligations, les aides financières, avant de partir) et un accompagnement tout au long de la procédure.
- CIDFF : Centre d’Information sur les Droits des Femmes et des Familles. Association départementale d’information par des juristes, sur vos droits, l’accompagnement dans une démarche de retour à l’emploi, le suivi dans votre situation de victime de violences intrafamiliales, des difficultés dans l’exercice de votre parentalité. Les permanences sont affichées dans les mairies.
ASSISTANCE À FEMME EN DANGER
Elle espère beaucoup de vous tous qui l'accueillez, que vous soyez professionnel.le.s de l'aide aux victimes ou pas. Elle vous fait confiance. Il vous faut alors l'écouter avec attention pour tenter de cerner le profil de son agresseur, l'accompagner dans toutes ses démarches auprès des professionnel.le.s compétent.e.s dans le domaine du droit (policiers, gendarmes, avocats, associations d'aide aux victimes) de la santé (médecins référents, psychiatres, psychologues) , du social ( assistants sociaux ), de l'insertion professionnelle.
Sa situation matérielle doit être abordée avec elle et tous les dispositifs d'aide existants activés. Prenez tous les rendez-vous nécessaires avec elles. N'oubliez jamais que sous évaluer le danger qu'encourt la victime peut mener à un féminicide. C’est pourquoi, elle et ses enfants doivent impérativement être mis à l'abri le plus tôt possible.